31/12/2007

"…quamquam ridentem dicere verum / Quid vetat ?"

On nous a reproché notre violence, on nous reproche maintenant notre légèreté. Nous nous amusons trop, semble t-il. Nous traitons avec trop de frivolité Cronenberg et Tarantino. Pourquoi ? Parce que nous préférons ne pas prendre au sérieux leurs derniers opus. Nous sommes un peu rapides avec les modernes, trop méchants avec la critique, pourtant nos collègues et nos compatriotes. Pourquoi ? Parce que nous préférons rire que pleurer en voyant la médiocrité sidérante du cinéma de France. Et, aussi, parce que nous ne voulons pas nous prendre au jeu de la « critique intelligente ». Nous pensons et nous penserons toujours que la vérité est du côté des potaches.