30/10/2007

Maîtres d’hier et d’aujourd’hui.


Lynch et Van Sant, encore, mais aussi Rohmer ce mois-ci. Tous cinéastes dont la réputation n’est plus à faire, comme on dit. Tels sont ceux vers lesquels nous nous tournons. D’une manière générale, c’est vrai, nous aimons les vieux, mais là n’est pas la seule raison de notre enthousiasme pour les grands plus haut cités. En ces temps où le nombre de sorties se multiplie jusqu’au vertige, il nous plaît d’aborder les incontournables La course aux nouveautés ne donne pas que des mauvaises choses, admettons-le, mais elle réduit le travail critique en voulant trop l'étendre, le journaliste étant le plus souvent réduit à « exécuter » en quelques lignes l’objet en question comme son originalité présumée pour les replacer dans une école et un pays bien précis, dans une case bien close de son savoir. Or, au contexte, nous préférons l’Histoire lorsqu’il s’agit de parler de filiations et de révolutions. On ne détruit pas sans établir de modèles qui puissent nous résister. Et en la matière, nos trois maîtres font figure de modèles.


M. P.